Si vous arrivez
directement sur cette page, sachez que ce travail est
un rapport d'étudiants et doit être pris comme tel. Il
peut donc comporter des imperfections ou des
imprécisions que le lecteur doit admettre et donc
supporter. Il a été réalisé pendant la période de
formation et constitue avant-tout un travail de
compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse
sur des thématiques associées aux technologies
biomédicales. Nous ne
faisons aucun usage commercial et la duplication
est libre. Si vous avez des raisons de contester
ce droit d'usage, merci de
nous en faire part . L'objectif de la
présentation sur le Web est de permettre l'accès à
l'information et d'augmenter ainsi les échanges
professionnels. En cas d'usage du document, n'oubliez
pas de le citer comme source bibliographique. Bonne
lecture...
GESTION DE LA CRISE DU COVID19 DANS LES ETABLISSEMENTS
HOSPITALIERS
RAPPORT DE PROJET
Gestion de la crise du Covid19 dans les établissements
hospitaliers CHOLET Julien - LAHOUSSE Sylvain - NODOT
Guillaume - HASSAN Salah
Certification Professionnelle ABIH, UTC, 2020
URL : http://www.utc.fr/abih
; Université
de Technologie de Compiègne
RESUME
L’épidémie de Coronavirus
a fait son apparition soudainement. Les établissements
de santé, pas préparé à une crise d’une telle envergure,
ont dû se réorganiser au jour le jour. Différents
scénarios ont été mis en place durant cette période.
Mots clés : Service biomédical, Outils
d'auto-diagnostique
ABSTRACT
The Coronavirus epidemic
has emerged suddenly. Health establishments, unprepared
for a crisis of such magnitude, had to reorganize
themselves from day to day. Different scenarios were set
up during this period.
Key words : Biomedical service, Autodiagnostic
tools
CHU Saint-Etienne
CH Roubaix
CH Dijon
Remerciements
Nous tenons à remercier les personnes suivantes pour nous avoir
permis de mener à bien notre projet :
M. Pol-Manoël FELAN, responsable pédagogique de la formation ABIH
de l’UTC pour sa présence quotidienne et son aide.
M. Gilbert FARGES, Docteur-Ingénieur, enseignant chercheur et
responsable de la formation ABIH (Assistant
Biomédical en Ingénierie Hospitalière) à l’UTC pour ses conseils
avisés, sa disponibilité et ses encouragements durant cette
formation.
L’ensemble de la promotion ABIH 2020 pour la très bonne entente au
sein du groupe et l’entraide dans le travail.
L’arrivée de la crise sanitaire en France a surpris tout le monde.
Dans les établissements de santé, de nouvelles organisations ont
dû se mettre en place afin de palier à celle-ci. Dans ce rapport,
vous pourrez suivre les prises de décisions des Centres
Hospitalier afin de gérer au mieux cette pandémie.
Au sein du service Biomédical, nous avons été contraint d’adapter
notre organisation et notre méthode de travail pour veillez a la
bonne marche de nos établissements de santé et, de fait, au bien
être des patients hospitalisés en nombre
Les Coronavirus sont une grande famille de virus, qui provoquent
des maladies allant d’un simple rhume (certains virus saisonniers
sont des Coronavirus) à des pathologies plus sévères comme le MERS
(Coronavirus du Syndrome Respiratoire du Moyen-Orient apparu en
2012) ou le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère apparu en
Chine fin 2002).
Le virus identifié en fin d’année 2019 en Chine est un
nouveau Coronavirus. La maladie provoquée par ce Coronavirus a été
nommée COVID-19 par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
b. Chronologie
La pandémie de Covid-19 commence en Chine, dans la province de
Hubei à Wuhan, en décembre 2019 avant de s'étendre au reste du
monde au début de l'année 2020. Le virus SRAS-CoV-2 provoque la
maladie à coronavirus 2019, abrégée en Covid-19.
Depuis le 11 Mars 2020, l’OMS
qualifie la situation mondiale du Covid-19 de pandémie,
c’est-à-dire que l’épidémie est désormais mondiale.
Ce virus se caractérise par plusieurs symptômes dont les
principaux sont les suivants :
- Fièvre ou sensation de fièvre
- Toux
- Maux de tête
- Fatigue inhabituelle
- Difficultés à respirer
- Perte du goût
- …
d. La
transmission de la maladie
La maladie se transmet notamment par les postillons
(éternuements, toux). On considère donc que les contacts étroits
avec une personne malade est favorable pour transmettre la maladie
: même lieu de vie, contact direct à moins d’un mètre lors d’une
toux, d’un éternuement ou une discussion en l’absence de mesures
de protection.
Des scientifiques ont par ailleurs alerté l’OMS sur la possibilité
de contamination par aérosol, c’est-à-dire par une présence du
virus dans l’air, essentiellement dans un espace confiné.
Les symptômes peuvent apparaître jusque 14 jours après le contact.
Le CHU de Saint-Étienne est un pôle de référence
hospitalo-universitaire dans de nombreuses disciplines, en région
Auvergne-Rhône-Alpes.
Le CHU stéphanois est également l’établissement support du GHT
Loire (42), plus grand GHT de France en nombre d’établissements.
Centre de référence dans de nombreuses disciplines, le CHU de
Saint-Étienne assure une fonction de recours et favorise par son
partenariat avec l’université et les grandes écoles stéphanoises
(ex : École Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne),
l’innovation, le progrès des méthodes diagnostiques et
thérapeutiques ainsi que leur diffusion.
Il assure également une mission de soins de proximité au bénéfice
de l’agglomération stéphanoise en liaison avec divers acteurs et
dans une logique de réseau de soins.
Le CHU de Saint-Étienne a développé de nombreux pôles
d’excellence. C’est ainsi qu’il a été l’un des premiers centres
français initiateurs du traitement de la dégénérescence maculaire
et un pionnier de la transplantation rénale. Il a particulièrement
développé des thèmes comme la thrombose, la douleur corticale,
l’IRM fonctionnelle, la bronchoscopie diagnostique et
thérapeutique, la prise en charge pluridisciplinaire des accidents
vasculaires cérébraux (AVC), les troubles du comportement
alimentaire, le traitement des mélanomes, la prise en charge des
malformations thoraciques...
Il a été le premier site labellisé en Rhône-Alpes pour la
maladie d’Alzheimer et la prise en charge de la sclérose latérale
amyotrophique.
Depuis 2012, le CHU de Saint-Étienne est également coordonnateur
du Centre national de référence de l’AVC de l’enfant.
Le CHU de Saint-Étienne est labellisé pour 38 centres de
compétences en maladies rares (CCMR). Cette labellisation permet
de poursuivre les actions de recherche et d’accueil au quotidien
afin de proposer la meilleure offre de soins aux patients atteints
de ces maladies. Le pôle Couple Mère Et Enfant (CMEE) totalise
ainsi 17 centres de compétences : anomalies du développement et
syndrome malformatif du Sud-Est, surdités génétiques, déficits
Immunitaires héréditaires, maladies rénales héréditaires de
l’enfant et de l’adulte...
Le pôle Tête et cou, le pôle Gériatrie et médecine Interne, le
pôle Neurologie-ostéo-locomoteur, les services de médecine
vasculaire et thérapeutique, de dermatologie et de chirurgie
cardio-vasculaire sont les autres pôles d’excellence reconnus par
cette labellisation.
Le CHU de Saint-Étienne constitue avec l’Institut de cancérologie
Lucien Neuwirth un pôle régional de cancérologie. Ce pôle a
vocation à organiser en cancérologie les activités de recours,
recherche et innovation en lien avec l’ensemble des partenaires
hospitaliers publics et privés du bassin. Le CHU fait partie
également du réseau régional de cancérologie Rhône-Alpes avec les
CHU de Lyon et de Grenoble et du CLARA (Cancéropôle Lyon
Auvergne-Rhône-Alpes).
En 2013, le CHU a bénéficié d’une première
mondiale grâce à son équipe de chirurgie cardio-vasculaire qui
a réalisé un remplacement de la valve aortique par voie
exclusivement endoscopique.
En 2014, une première
européenne a été réalisée par son équipe de chirurgie
digestive qui a effectué une colectomie totale par cœlioscopie
pour la première fois en ambulatoire.
En 2016, le 1er centre référent national des Troubles du
Comportement Alimentaires a ouvert ses portes au CHU de
Saint-Etienne.
Les activités MCO-Urgences sont progressivement regroupées sur le
site de l'hôpital nord, avec la faculté et les laboratoires de
recherche. Les activités dédiées à l’autonomie et aux personnes
âgées sont progressivement regroupées à l’hôpital Bellevue, avec
le campus paramédical.
Dans cette logique le campus santé innovations a été implanté à
l’hôpital nord : faculté de médecine neuve, centre ingénierie et
santé avec l’école des mines, institut régional de médecine et
d’ingénierie du sport avec l’université, centre Hygée pour la
politique de prévention. Ce campus conforte le positionnement du
CHU comme pôle d’excellence autour du soin, de l'enseignement, de
la recherche et de l’innovation technologique.
Le site de l’Hôpital Bellevue s’organise autour de l’autonomie et
de la prise en charge de la personne âgée, dans la dynamique du
Gérontopôle régional créé à Saint-Étienne.
Le schéma directeur immobilier « CHU à deux sites » prévoit le
regroupement du CHU sur deux sites, la modernisation du pôle
Mère-Enfant, l’extension de la psychiatrie, et la construction de
locaux neufs en gériatrie...
Le CHU de Saint-Étienne, en chiffres, c'est :
- 3 sites hospitaliers,
- Plus de 1800 lits répartis en 60 services
hospitaliers,
- 14 pôles d’activité médicale,
- près de 7 500 professionnels.
Dès début Février, les équipes du CHU de St-Etienne ont été
confrontée à la prise en charge des premiers patients atteint de
la Covid en provenance d’un cluster en Savoie.
Le 12 Mars 2020, l’établissement a déclenché, pour la première
fois de son histoire, son « plan blanc » qui a perduré jusqu’au 6
Juillet. Plus de 3 mois se sont ainsi écoulés au cours desquels
les équipes médicales et soignantes bien évidement, mais aussi
médico-techniques, techniques, logistiques et administratives ont
fait preuve d’un dévouement exemplaire.
Près de 1200 patients ont été ainsi accueillis
et soignés au CHU de Saint-Etienne au cours de cette crise
sanitaire sans précédent.
Compte tenu de l’évolution de l’épidémie, les autorités
nationales ont déclenché le 15 Mars le stade 3 de la mobilisation.
Dès lors, la période de confinement de la population qui a été
décidée a duré deux mois avec des mesures très strictes. Le
directeur général du CHU a déclenché en conséquence le niveau
maximal du Plan Blanc.
Celui-ci a permis de mettre en place de nombreuses mesures :
- La déprogrammation totale (hospitalisations et
consultations) de toute l’activité chirurgie et de médecine non
urgente ;
- L’augmentation des capacités d’hospitalisation
en soins critiques (réanimation, soins intensifs, surveillance
continue)
- L’installation de la tente NRBC pour faire le
« tri » des patients à l’arrivée au CHU
- Le déploiement de téléconsultations
- La mise en œuvre du Plan de continuité
d’activité (PCA) des fonctions administratives, logistiques et
techniques.
- La généralisation du télétravail pour
l’ensemble du personnel n’étant pas strictement indispensable à
l’organisation des soins.
- La fermeture des instituts de formation
paramédicale.
- La suspensions des réunions de la plupart des
instances.
- L’interdiction ou la restriction des visites
dans les unités de soins. - Transformation des services
Dès le 23 Mars, une transformation des services a été nécessaire.
Les patients infectés ont été placés dans plusieurs unités selon
leur état et leur pathologie :
. 58 lits de réanimation (cas graves)
. 195 lits en Médecine
. 29 lits en Gériatrie
. 15 lits en Chirurgie
. 12 lits en Psychiatrie
. 12 lits en pédiatrie
. 6 lits en obstétrique
Tous ces patients étaient, bien entendu hospitalisés à
l’isolement.
Pour information, entre début Mars et fin Avril 2020, plus de 70
protocoles ont été publiés par la direction de l’établissement.
Pour finir, il a fallu assurer notre fonction d’établissement
support du Groupe Hospitalier de Territoire (GHT) notamment au
niveau logistique et technique.
- Et aujourd’hui ?
L’épidémie de Covid-19 est toujours présente. Une augmentation du
nombre de patients est ressentie depuis mi-septembre au sein de
l’établissement.
INDICATEURS
DONNEES
Nombre de patients COVID+ au
CHUSE - Soins critiques
1 Patient
Nombre de patients COVID+ au
CHUSE - Soins non critiques
25 Patients
Nombre de patients COVID+
sur le reste du territoire GHT ( public + privé ) - Soins
critiques
8 Patients
Nombre de patients COVID+
sur le reste du territoire GHT ( public + privé ) - Soins
non critiques
39 patients
Nombre de Tests RT-PCR
analysés au laboratoire de virologie
Suite à cette augmentation du nombre de patients admis dans les
services hospitalier du GHT Loire, Le « plan blanc » a été
réactivé depuis le 22 Septembre.
Le Centre Hospitalier de Roubaix est un établissement multi site à
vocation sanitaire générale, pivot sur la partie Nord Est de la
Métropole Lilloise. Il concourt aux soins d’une population de 300
000 habitants en proximité et de 500 000 habitants en zone de
recours, en collaboration avec les hôpitaux de Tourcoing et de
Wattrelos. La zone d’attractivité reprend les contours du versant
nord-est de la métropole lilloise. Ce territoire regroupe 24
communes. L’hôpital de Roubaix fait partie du GHT métropole
Flandre Intérieure qui regroupe 10 établissements (dont le CHRU de
Lille est support).
Hôpital en constante évolution en fonction des besoins de sa
population, le Centre Hospitalier de Roubaix offre un éventail de
44 disciplines et spécialités médicales. Trois types de prise en
charge existent en plus des consultations externes :
l’hospitalisation de jour, l’hospitalisation programmée et
l’hospitalisation conventionnelle.
Le Centre Hospitalier de Roubaix assure une mission de service
public telle que définie dans le Code de la Santé Publique.
Il assure :
- L’accueil, le traitement des patients avec ou sans hébergement
- La prévention
- L’aide médicale d’urgence
- L’enseignement, la formation et la recherche médicale
- La formation permanente du personnel.
Il garantit :
- L’égalité d’accès aux soins et la non-discrimination
- Les soins d’urgence
- La permanence des soins
- Le transfert, le suivi et la continuité des soins.
Les soins sont :
- Préventifs
- Curatifs
- Palliatifs
Le centre Hospitalier de Roubaix c’est:
• 13 établissements
• 3000 salariés dont 230 médecins
• 1255 lits et places d’hospitalisation
• 181 279 consultations par an
• 36 253 hospitalisations conventionnelles par an
• 88 423 passages aux urgences par an
• 2810 naissances par an
(Chiffres : 2017).
Des technologies de pointe:
• 28 sources d’imagerie médicale (et une dizaine d’échographes)
• 1 unité de cardiologie interventionnelle
• 1 unité d’angiographie interventionnelle
• 1 centre lourd de dialyse
• 1 mammographe numérique
• 1 urétroscope souple
• 3 scanners
• 2 gamma caméras
• 3 IRM (1,5 et 3 Tesla et une ostéoarticulaire) dont une à très
haut champ magnétique.
• 1 TEP scan
• 1 robot chirurgical DA VINCI X
De nombreuses structures et équipements:
• 1 centre d’action médico-sociale précoce (CAMSP)
• 1 centre d’examens de santé
• 1 institut de formation en soins infirmiers / aides-soignants
(IFSI/IFAS)
• 2 laboratoires (biologie et anatomo-pathologie)
• 1 centrale de prélèvements
• 1 pharmacie
• 2 pôles d’activités et de soins adaptés (PASA)
• 1 unité de chimiothérapie
• 1 unité de soins intensifs continus (USIC)
• 1 unité de soins intensifs neurovasculaires (USINV)
• 1 unité de soins continus pédiatrique (USC)
• 1 service de réanimation
• 1 unité de soins intensifs de néonatologie
• 1 centre d’éducation thérapeutique du patient
• 14 salles de blocs à l’hôpital Victor Provo
• 7 salles de naissance à la maternité de Beaumont dont une salle
nature avec baignoire de dilatation ; 2 salles de césarienne et 1
salle de réanimation des nouveau-nés
• 1 unité de chirurgie ambulatoire
• Unités d’exploration : cardiologique, neurologique,
pneumologique, gastroentérologique,
ophtalmologique, oto-rhino-laryngologie (ORL)
• Des autorisations de chirurgie cancérologique : digestif,
urologie, ORL, sein, gynécologie
• 1 secteur protégé en hématologie
• 1 unité médico-chirurgicale d’obésité
• 1 institut du sein
Un peu d’histoire:
1488 : Isabeau de Roubaix pose la première pierre de l’hôpital Ste
Elisabeth.
1865 : L’hôpital Napoléon (hospice Blanchemaille) voit le jour et
est visité par l’Empereur Napoléon III.
1895 : L’hospice Barbieux ouvre ses portes.
1907 : L’hôpital de la Fraternité est inauguré par Eugène Motte,
maire de Roubaix.
1970 à aujourd’hui : Le Centre hospitalier de Roubaix n’a jamais
cessé d’évoluer lors d’une longue métamorphose.
1973 : Ouverture de la Maternité Paul Gellé.
1977 : Ouverture de la Résidence du Vert Pré.
1984 : Ouverture de l’Hôpital Victor Provo.
1991 : Ouverture du Pavillon de Néonatologie.
1998 : Ouverture du Pavillon de Pédiatrie Médico-Chirurgicale.
2002-2004 : Ouverture des Centres pour Personnes Âgées Dépendantes
(Résidences de La Fraternité et d’Isabeau de Roubaix).
2005 : Ouverture du Centre Guy Talpaert.
2008 : Inauguration des nouveaux blocs opératoires.
2009 : Inauguration des nouvelles urgences.
2010 : Inauguration du plateau de consultations gériatriques.
2012 : Fin de rénovation du 1er étage de l’hôpital Victor Provo.
Ouverture d’une 2ème unité de SSR gériatrique et d’une unité de
SSR neurologique.
2013 : Ouverture d’un centre de cicatrisation pour les plaies
chroniques.
Accord ministériel pour la reconstruction de la maternité et de la
réanimation.
2014 : Inauguration des nouvelles consultations de spécialités.
Ouverture du nouveau centre d’addictologie.
2015 : Agrandissement du laboratoire de biologie.
2016 : Rénovation de la stérilisation.
Inauguration du nouveau plateau de consultations d’urologie et
d’hématologie.
2017 : Ouverture de la nouvelle maternité de Beaumont, construite
en extension de l’hôpital Victor Provo.
2018 : Acquisition d’un robot chirurgical Da Vinci X.
A la demande de la direction le plan blanc est lancé au cours de
la semaine 10. Le Centre Hospitalier de Roubaix, derrière ceux de
Lille et de Tourcoing, prend part à la prise en charge des malades
du coronavirus.
Le 23 mars, juste à côté de l’hôpital de Roubaix, le centre
ambulatoire Covid-19 ouvrait ses portes dans la maison médicale de
garde, c’est ainsi, que 150 agents (parmi les 2 600 non médicaux
auxquels on ajoute 300 médecins) ont été testés et 30 % sont
ressortis positifs. Parmi ces personnes, une est hospitalisée à
Roubaix, l’état de santé d’une autre a nécessité son
transfert au CHRU de Lille.
L’hôpital déploie de nombreux moyens pour faire face à cette crise
sanitaire, 4 ailes d’environ 15 lits chacune sont immédiatement
dédiées à l’hospitalisation des patients atteints du coronavirus
en soutient à la réanimation.
A la date du 24 avril l’hôpital aura admis plus de 350 patients,
leur cas a donné lieu à 200 hospitalisations. Il a fallu pour cela
prendre des moyens dans plusieurs services, comme en chirurgie et
déprogrammer des opérations car les spécialistes de l’anesthésie
étaient mobilisés en réanimation.
Deux chambres par aile sont dans la foulée, équipées d’un point
d’eau brute et d’une évacuation à l’égout pour accueillir les
personnes qui nécessitent une dialyse. Au plus fort de cette
crise, le centre hospitalier de Roubaix a été doté de 35 lits de
réanimation (20 Covid et 15 non-Covid).
Après la réanimation ou quand l’état des patients ne requiert pas
le passage par cette étape, ils sont hospitalisés dans les quatre
unités Covid qui ont été aménagées.
- Un dispositif exceptionnel
Le 15 Mars, le stade 3 de la mobilisation est déclenché. Dès lors,
une période de confinement de 2 mois avec des mesures très
strictes est imposée à la population. Mr Morin le directeur
général du Centre Hospitalier déclenche le niveau maximal du Plan
Blanc.
Celui-ci a permis de mettre en place de nombreuses mesures :
- L’ouverture d’un centre ambulatoire COVID 19
- La déprogrammation totale (hospitalisations et
consultations) de toute l’activité chirurgie et de médecine non
urgente ;
- L’augmentation des capacités d’hospitalisation
en soins critiques (réanimation, soins intensifs, surveillance
continue)
- Le déploiement de téléconsultations
- La mise en œuvre du Plan de continuité
d’activité (PCA) des fonctions administratives, logistiques et
techniques
Le CH La Chartreuse est un établissement de santé autonome, animé
et géré par un directeur d’hôpital, assisté d’un directoire à
majorité médicale, et sous le contrôle d’un conseil de
surveillance.
Ses missions couvrent le champ de la psychiatrie et de la santé
mentale, avec des actions de prévention, diagnostic, soins,
réadaptation et réinsertion sociale.
Il dispose d’équipes pluridisciplinaires médicales et
paramédicales. Ses projets s’inscrivent dans le cadre d’un contrat
d’objectifs et de moyens passé avec l’Agence Régionale de Santé de
Bourgogne-Franche-Comté.
Son territoire de santé de rattachement est la Côte-d’Or, avec des
secteurs psychiatriques couvrant Dijon et le sud du département.
Les structures intra hospitalières sont situées à Dijon, près du
lac Kir, sur le site de la Chartreuse de Champhol, haut lieu de
l’histoire de la Bourgogne. Les structures extra hospitalières
sont implantées en zone urbaine et rurale, au plus près des lieux
de prise en charge des patients.
L'établissement compte environs 1000 employés, avec environs 500
patients, toutes structures confondues.
Le Centre Hospitalier La Chartreuse fait partie du Groupement
Hospitalier de Territoire Côte d’Or Haute Marne (GHT 21-52).
Le service électrique compte 5 ouvriers.
- L’arrivée du COVID19 dans
l’établissement
Des mesures d’alertes ont été mises en place au tout début d’année
2020 afin de limiter et d’interdire l’accès aux personnes revenant
de pays potentiellement touché par le virus. Par la suite, le
confinement a été mis en place à partir du 16 Mars.
- Des mesures et une nouvelle organisation
mises en place
A partir de la mise en place du confinement, différentes mesures
ont été prise dans l’établissement afin de protéger le personnel
et les patients.
Une importante réorganisation des soins a été effectuée que ce
soit en intra ou extra hospitalier.
Pour commencer, l’accès à l’établissement fut interdit aux
visiteurs hors hospitalier (les personnes venants « flâner » dans
le CH). Les services de soins se sont confinés afin de ne pas
propager le virus dans ceux-ci. Les visites aux patients étaient
régulées pour limiter le nombre de personne par pièce.
Un nouveau service (appelé POP) a été créer pour effectuer des
tests de dépistage Covid-19. A partir des résultats obtenus
(positif ou négatif), les patients étaient dispatchés dans
différents services. Pour les cas positifs, une aile pour ce genre
de pathologie a été ouverte. (seul service où le personnel était
protégé et formé dû aux manque de tenues adaptées).
Une cellule de crise s’est ensuite mise en place. A partir de
celle-ci, le circuit court de chaque produit ou déchet a été tracé
et la nouvelle réorganisation des services a été adoptée. Les
procédures d’hygiène ont été repensées pour être en lien avec les
recommandation des services sanitaires. L’unité d’addictologie a
été fermée et les soins reportés pour permettre de récupérer le
matériel médical et les effectifs afin de les réorienté dans les
services nécessitant leurs présences. Dans les CMP et les
structures extérieures, l’activité a été réduite. Un accueil
téléphonique est rester en place pour les patients ayant besoin de
parler pour être rassurer. Toutes les Visites à Domicile (VAD) ont
été suspendues sauf pour l’équipe mobile qui se déplaçait pour les
urgences, dans toute la Côte d’or. Une cellule d’écoute fut aussi
mise en place pour tout le personnel et patients déjà en soins sur
le site de 9h à 18h pendant deux mois.
Durant cette crise, l’établissement a été en manque d’embouts
tympaniques (à usage unique normalement), les soignants devaient
désinfecter ceux-ci. Il a fallu aussi faire avec du vol de
matériel, les restrictions au niveau des masques. Les services
support furent les plus impactés car le stock de matériel ou de
consommables n’étaient pas suffisants.
Petit à petit, le Centre Hospitalier a pu rouvrir progressivement,
avec une permanence de personnels, afin de limiter la propagation
du virus.
La SHA (Solution Hydroalcoolique) a été fabriqué par le service
Pharmacie de l’établissement.
Si les soignants sont en première ligne dans la lutte contre le
covid-19, le service biomédicale se mobilise pour leur fournir les
équipements nécessaires à la prise en charge des patients.
La direction biomédicale, assurant des missions de service
support, a dû rapidement identifier les actions à mettre en place
pour mettre à disposition du personnel médical et soignant les
dispositifs médicaux permettant de prendre en charge les patients
atteints du covid-19 (équipements de ventilation, de monitorage,
de perfusion, de laboratoire…) tout en maintenant un plateau
technique fiable pour les patients des secteurs non-covid
maintenus en activité tels que la dialyse, les blocs opératoire
d’urgence, l’oncologie, les unités de soins intensifs…
Elle a dû également adapter son organisation interne tout en
répondant aux consignes transmises pour lutter contre le virus
dans le cadre professionnel. Les missions confiées à l’équipe
administrative étant, en majorité, assuré via l’outil
informatique, la plupart du personnel est ainsi en télétravail.
Les techniciens biomédicaux ayant quant à eux des missions « de
terrain » sont présents à tour de rôle. L’équipe d’ingénieurs
ayant des activités mixtes alterne le télétravail et le
présentiel.
Les techniciens biomédicaux font partie des maillons essentiels au
bon fonctionnement de l’Hôpital. Ils font au quotidien la
maintenance technique et s’assurent que les équipements
biomédicaux fonctionnent de façon optimale pour la santé des
patients. Le service biomédical est soumis à une traçabilité et un
contexte règlementaire strict.
NF
S99-170 (1)
Maintenance des dispositifs médicaux - Système de management de la
qualité pour la maintenance et la gestion des risques associés à
l'exploitation des dispositifs médicaux.
NF
S99-171 (2)
Maintenance des dispositifs médicaux - Modèles et définition pour
l'établissement et la gestion du registre sécurité, qualité et
maintenance d'un dispositif médical (RSQM ).
NF
S99-172 (3)
Exploitation et maintenance des dispositifs médicaux - Système de
management du risque lié à l'exploitation des dispositifs
médicaux.
Arrêté du 3 octobre
1995 (5)
relatif aux modalités d'utilisation et de contrôle des
matériels et dispositifs médicaux assurant les fonctions et actes
(articles D. 712-43 et D. 712-47)
Décret du 15 janvier
1996 (6)
relatif à la matériovigilance exercée sur les dispositifs médicaux
et modifiant le code de la santé publique Loi du 1er
juillet 1998 n°98-535 (7)
relative au renforcement de la veille sanitaire et du contrôle de
la sécurité sanitaire des produits destinés à l'homme.
Arrêté du 03 mars
2003 (9)
Fixant l'obligation de maintenance et le contrôle de qualité
des Dispositifs Médicaux. (articles L.5212-1 et D.665-5-3 du Code
de la Santé Publique)
L’objectif majeur a été d’accompagner la mise en place de
nouvelles structures de soins dédiés covid, comme les secteurs
d’hospitalisations ou encore l’augmentation des capacités de lits
de réanimation.
L’exercice n’a pas été simple car nous devions équiper ces
nouveaux secteurs avec un parc constant de matériel. Pour cela,
nous avons fait appel à l’ensemble des services hospitaliers et
notamment ceux mis à l’arrêt pendant la crise afin de recenser
tout le matériel disponible dans l’établissement.
L’implication de tous nous a permis d’être réactifs et d’armer
rapidement les secteurs dédiés au covid-19.
Il s’agissait également de prendre en compte les différentes
politiques de santé à tous les échelons et les recommandations des
sociétés savantes. En effet, en cette période de crise sanitaire,
nous avons dû tenir compte sur le terrain de la politique mise en
place au plus haut sommet de l’Etat (concernant notamment de la
distribution d’équipements médicaux comme les respirateurs ou les
pousses seringues).
Le CHU de Saint-Etienne
Au sein du CHU de St-Etienne, 327 lits dédiés au Covid ont été mis
en place dans la façon suivante :
- 58 en Réanimation (dont la réquisition d’une
partie du bloc opératoire pour y créer 16 lits)
- 195 en Médecine
- 15 en Chirurgie
- 29 en Gériatrie
- 12 en Psychiatrie
- 12 en Pédiatrie
- 6 en Obstétrique
Pour arriver à ce total de 58 lits de réanimation (doublé par
rapport à l’origine), il a donc fallu se réorganiser rapidement et
livrer du matériel (Moniteurs, Ventilateurs, Pousse seringues…) En
effet, la réanimation est un service dans lequel sont pris en
charge des patients dont l’état de santé et grave. Ceux-ci ont
besoin d’être surveillés 24h/24 d’où l’importance d’avoir les
équipements adéquats. La durée d’hospitalisation dans ce service
est en moyenne de 20 jours.
Ces équipements ont été, soit récupéré dans les services qui
avaient fermé, soit commandé en urgence et pour finir pour
certains fournis par l’Etat.
L’établissement a aussi pu bénéficier de prêt de matériels par
d’autres structures :
- L’Institut Cancérologique de la Loire
- L’IRMAS
- La Croix Rouge
- La Clinique Mutualiste
Le CHU, disposant également d’un Plateau de Biologie et devant
répondre à l’objectif du nombre de tests journaliers a loué un
automate PCR Covid (BD Max). Le système BD Max est une plateforme
de Biologie Moléculaire entièrement automatisée permettant,
notamment, la réalisation de test PCR en série.
Un congélateur -80°C a été loué et un second offert afin de
conserver les échantillons prélevés pour une étude. Des sondes de
températures étalonnées ont été installés sur ces équipements
demandant une surveillance 24h/24.
Une fois récupéré, ces équipements ont été inventoriés
(Marque, numéro de série, lieu d’affectation). Avant de les mettre
en service, des tests de fonctionnent, de contrôle qualité ont été
effectué par le service Biomédical afin de livrer aux services des
dispositifs médicaux fonctionnels en toute sécurité.
Les maintenances préventives sur certains équipements
(ventilateurs notamment) ont dû être reportées ou externalisées,
les équipes priorisant la maintenance corrective des DM utilisés
pendant cette période de pandémie.
Au total, plus d’une centaine d’équipements auront été distribués
dans les services.
Le CH
de Roubaix
Au sein du Centre Hospitalier, la première mission des techniciens
biomédicaux a été de centraliser tous les dispositifs médicaux
disponibles, de les vérifier, les inventorier (GMAO) et de les
mettre à disposition le plus rapidement possible aux services
dédiés à la crise sanitaire.
En parallèle, des commandes de Dispositifs Médicaux sont passées.
Pour cela l’équipe a dû puiser dans le plan d’équipement
annuel.
Sur demande de la direction, le service Biomédical est divisé en
deux équipes présentes une semaine sur deux, afin de prévenir une
éventuelle contamination interne.
Des prêts de matériels nous ont été faits par le lycée COLBERT et
une clinique vétérinaire. L’association « Protège ton soignant »
nous a également fait don de Dispositifs Médicaux. A la réception
de ceux-ci, ils sont vérifiés puis inventoriés avant d’être
distribués aux services.
Pour pallier à l’insuffisance des dons et des prêts, la banque de
prêt du Biomédical et distribuée. Du matériel reformé a dû être
réutilisé, une maintenance curative suivi d’un test de bon
fonctionnement ainsi que la création d’un inventaire ont été
indispensables.
Pour maintenir les soins de dialyse aux patients atteints du
coronavirus, des points d’eau dure et des évacuations à l’égout
sont créés en unité covid. En salle de dialyse un secteur covid
composé de 4 lits est ouvert. Des générateurs prêts à
l’utilisation disponible à l’atelier sont mis à disposition à la
demande du personnel soignant.
Au CH La Chartreuse Dijon
Le service biomédical est constitué d’une seule personne, un TSH
(Technicien Supérieur Hospitalier) et un ingénieur qui s’occupe
des services techniques en général et qui est donc le supérieur.
Le technicien s’occupe de gérer les différents dispositifs
Médicaux via la GMAO, d’intervenir sur ceux-ci pour les
interventions de maintenance correctives.
Étant un hôpital psy, nous avons du matériel standard, comme des
pousses-seringues, pompes à nutrition, tensiomètres, ECG,
thermomètres, aspirateurs de mucosité...
Tout ce qui est maintenance préventive est
faite par une entreprise extérieure, n’ayant aucuns
équipements de test sur l’hôpital.
Quand cette personne était absente, c’est moi-même qui
m’occupait de faire les maintenances correctives sur les DM.
Durant cette période, le CH Psy a reçu de la part du CHU de Dijon
voisin, une mallette d’étalonnage des thermomètres tympaniques
Genius 2. Ceux-ci ont été très utilisés au sein de
l’établissement durant cette période.
On a pu s’apercevoir durant la
durée de cette première vague les manquements flagrants
auxquels le CHU (et les établissements hospitaliers en
général) faisait face.
- Un manque de moyen financier
- Un manque de moyen humain
- Un manque de dispositifs médicaux
- Un GRAND manque d’anticipation et de gestion
Ces manques se sont reflétés de la même manière au niveau du
service Biomédical. Malgré tout, la mobilisation de tout le
personnel a permis de « gérer » cette crise d’une façon
remarquable. Les équipes se sont démener pour rapatrié des
dispositifs médicaux et les redistribuer au plus vite pour prendre
en charge le patients.
Un audit complet devrait être mis en place dans chaque structure
avec les services concernés pour faire un point de situation et
mettre les moyens nécessaires là où il le faut (au plus près des
personnels et des services de soins).
Cette période difficile aura montré le besoin, à l’avenir,
d’anticiper pour éviter de revivre une nouvelle crise.
Méthode d’amélioration de la qualité
La roue de Deming est un moyen mnémotechnique qui permet de
repérer avec simplicité les étapes à suivre pour améliorer la
qualité dans une organisation.
La méthode comporte 4 étapes :
- Check : Contrôler, vérifier
- Act : Agir, ajuster, réagir
- Plan : Préparer, planifier
- Do : Développer, réaliser, mettre en œuvre
Sa mise en place doit permettre d’améliorer sans cesse la qualité
d’un produit, d’une œuvre ou dans notre cas d’un service.
Afin d’anticiper une nouvelle crise sanitaire, le CH La
Chartreuse doit établir des audits auprès des services de soins
ainsi que de la pharmacie. Cela permettra d’évaluer les manques de
dispositifs et de consommables.
Dans un second temps, il serait judicieux d’organiser une réunion
avec le service DSI (Direction
des Soins Infirmiers) pour identifier les besoins en dispositifs
médicaux afin d’établir un budget qui leur sera alloué.
Un stock de quatre semaines minimum de consommables parait
indispensable pour le bon déroulement des soins.
Au sein du service biomédical, il est indispensable de s’équiper
du matériel de contrôle des dispositifs médicaux qui est
actuellement inexistant.
Etant membre du GHT 21/52 Côte d’Or–Haute Marne, une collaboration
entre les différents services biomédicaux devrait être mise en
place afin de partager les connaissances techniques de chacun.
V.Conclusion
Face à cette crise exceptionnelle, l’esprit de solidarité qui
existait déjà au sein des réseaux des professionnel de santé s’est
renforcé.
En effet, les différentes structures (CHU, CH, Cliniques…) se sont
réunie avec pour mission la prise en charge du maximum de patients
dans les conditions les plus optimales possible. Des prêts de
dispositifs médicaux, des mouvements de personnel ont ainsi été
rendu possibles grâce à cette coordination exceptionnelle.
La direction biomédicale s’adapte depuis plusieurs mois pour
accompagner au mieux les soignants avec le peu de lisibilité que
cette pandémie nous offre. L’enjeu fin avril a été de préparer le
plateau technique à la reprise d’activité progressive tout en
assurant la possibilité de prendre en charge des patient en cas
d’une nouvelle vague de contamination.
(1)
NF S99-170 www.afnor.org (2)
NF S99-171 www.afnor.org (3)
NF S99-172 www.afnor.org (4)
Certification de l’HAS Critère 8K www.has-sante.fr (5)
Arrêté du 3 Octobre 1995 www.legifrance.gouv.fr (6)
Décret du 15 Janvier 1996 www.legifrance.gouv.fr (7)
Loi du 1er Juillet 1998 n°98-535 www.legifrance.gouv.fr (8)
Décret n°2001-1154 du 5 Décembre 2001 www.legifrance.gouv.fr (9)
Arrêté du 03 Mars 2003 www.legifrance.gouv.fr (10)
Guide des bonnes pratiques et son addenda @Lexitis Editions